Problème de chevilles ?
Vous êtes peut-être de ceux qui ont des problèmes avec les chevilles de leurs violons.
Alors les informations qui suivent pourront peut-être vous aider.
Pour ceux qui débutent, même si vos chevilles sont parfaitement ajustées, il se peut qu’un certain temps soit nécessaire avant que vous puissiez ajuster les chevilles adéquatement.
Cela demande d’exercer une certaine force combinée à un mouvement très précis.
Ça peux vous paraître simple mais ce n’est pas si facile.
Si vous devez vous pratiquer, faite le sur les cordes sol ou ré car les cordes mi et la sont beaucoup moins tolérantes et pourraient se briser.
Pour que l’accordage du violon à l’aide de ces 4 chevilles se fasse avec une certaine facilité, il faut que les chevilles soit très bien ajustées aux trous du chevillé.
Il est fréquent lors de l’examen du violon, du voir des chevilles qui ne sont pas bien ajusté. Il faut savoir que les chevilles sont taillées spécialement pour chaque instrument à l’aide d’outils spécialisés.
De plus, il ne faut pas tenter d’inter changer les chevilles car elles sont ajustées spécifiquement à chacun des trous.
Il arrive que les trous soit devenus trop grand et il est parfois nécessaire de reboucher les trous existant pour ensuite refaire des trous plus petits qui permettront une dimension adéquate des chevilles.
Lorsque les chevilles sont parfaitement ajustées, j’applique une pâte spéciale qui lubrifie et qui aide les chevilles à tenir.
Pour ceux qui ont des cordiers avec tendeurs intégrés, n’oublier pas d’ajuster quand même par les chevilles périodiquement pour éviter un ’’relâchement surprise’’.
Ce phénomène ce produit particulièrement en automne ou début de l’hiver lorsque l’air devient plus sec. A ce moment, le bois perdant son humidité, se contracte et les chevilles se relâchent subitement.
Le même phénomène peut se produire aussi si l’instrument à été laissé au froid.
Pour les débutants, n’oublier pas que lorsqu’on ajuste une cheville, il faut à la fois tourner et pousser modérément sur la cheville pour qu’elle puisse se bloquer. Il faut une certaine pratique avant d’avoir la main.
Bien des violonistes se demandent pourquoi ne pas tout simplement mettre des tendeurs sur le cordier aux quatre cordes plutôt qu’un seul pour la corde mi.
La raison est qu’il faut éviter d’alourdir la tête du cordier car cela à pour effet de limiter les vibrations ou mouvement du chevalet interférant ainsi sur la sonorité.
En conclusion, pour les violons de grande qualité, je vous recommande un cordier en bois d’ébène, palissandre, buis ou pernambouc de bonne qualité avec un seul tendeur sur la corde mi. Il y a deux types de tendeur, un modèle tout petit et léger qui accepte un mi se terminant par une loupe et l’autre modèle de tendeur est plus gros et plus lourd et accepte un mi se terminant par une bille. Bien entendu, le tendeur léger interfère moins dans la sonorité.
Depuis quelques années, il y a de nouveau produits sur le marché comme des cordiers en véritable bois avec quatre tendeurs en fibre de carbone très léger qui donnent de très bon rendement. Il y a aussi des chevilles ayant une apparence tout à fait normale mais possèdent un mécanisme interne miniaturisé qui réduit la force exigée pour les faire tourner de 8 fois comme celles développé par la compagnie Wittner. Ces chevilles sont particulièrement intéressantes car elles s’installent exactement comme des chevilles conventionnelles. Vous pouvez ainsi tourner les chevilles du bout des doigts sans forcer. Bien sure, l’installation de genre de cheville doit être faite par un luthier et le tout entraîne des coûts non négligeables.
Mario Landry